Code rouge à Paris: l’aide d’urgence aux immigrés tunisiens s'achève

Après la fuite du président déchu Ben Ali, plusieurs personnes ont suivi sa méthode de regler les affaires et ont eux aussi pris la peine de s'enfuir illégalement de leurs pays mais cette fois vers la France. Suite au ravage des clandestins tunisiens vers Paris, la mairie a mis en œuvre un plan d'aide d'urgence envers ces personnes depuis le mois d'avril avec une fourniture d'un hébergement, de la nourriture ainsi qu’une assistance médicale, juridique et administrative. La nouvelle est que ce plan prend fin aujourd'hui mercredi 31 aout 2011 tout en laissant plusieurs tunisiens en précarité.

"Depuis avril, nous avons débloqué 1 425 000 euros en trois fois pour venir en aide aux migrants tunisiens", explique Pascale Boistard, adjointe chargée de l’intégration et des étrangers non-communautaires à la mairie de Paris.

Sur des milliers sans papier, la plupart ont trouvé refuge dans leurs familles ou dans des structures associatives, et d'autre ont pu avoir des contrats de travail avec "Une aide supplémentaire de 700 euros, au titre de l’aide à l’insertion,", explique Pascale Boistard. Mais reste le problème de ceux qui n'ont aucuns plans de secours ni de travail. Seule est la solution qu'offre la mairie de la capitale, le retour vers la Tunisie. Dans le même sens l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) offre aux migrants souhaitant regagner leur pays un billet d’avion ainsi qu’une enveloppe de 300 euros au titre de l’aide humanitaire au retour. Pour le moment , 70 personnes bénéficient déjà de cette offre, et il faut dire que c'est une bonne occasion pour couvrir ce qu'on a dépensé pour passer à Lampedusa et de même rentrer à son pays dans lequel on se sentira certainement plus en confort.

Par Sabrito Djerbi
Source:France24.com

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